Retour de Toesen

<< Ton post ayant été modifié, il y est décrit ce qu'il t'est arrivé en fait. Tu peux donc poster ta réaction aux évènements de la rue. >>

<< Toesen, tu peux poster après ma modification du post. >>

Le bruit de la deux roux ce fait de nouveau entendre dans le silence endormis des alentour du palace qu'est Le Lacrymae Doré.La moto poursuit ainsi son trajet dans la cité, dévalant à tout berzingue l'Avenue des Larmes et parvenant au pied de l'Hôtel de Ville.

Bifurquant sur le côté, la moto de Toesen prit à grande vitesse une autre route descendant en direction du Barrage, où de là les deux tourtereaux pourraient rejoindre l'Université. Passant à proximité de bars éclairés ou d'étudiants à moitié éméchés, Toesen eut l'idée de passer par des rues plus étroites, autant pour intensifier l'adrénaline qui parcourait le corps de sa passagère que pour lui permettre de mieux s'implanter dans le sang qui coulerait en son sein.

Sentant les mains de Céline se raffermir sur son torse, il sut qu'il avait pris la bonne décision, et embraya de nouveau pour augmenter la vitesse. La moto ne semblait plus vouloir s'arrêter, et au détour d'une rue, il aperçut dans son champ de vision au loin l'immense bâtiment qui surplombait le lac. Le Barrage approchait, il n'y avait plus que quelques rues à traverser... Quelques rues... Seulement quelques rues...
Céline relâcha la pression sur Toesen, peut-être plus rassurée, quand la roue avant de la moto éclata littéralement. Le véhicule fut propulsé sur le côté, le Gangrel maîtrisant du mieux qu'il le put l'objet, mais perdant sa passagère qui quitta son siège vers la rue. Impossible pour lui de la maintenir sur l'engin, lui-même essayait de ne pas s'écraser contre un bâtiment.
Le lampadaire en face était cela dit un obstacle presque inévitable. Le côté de la moto le prit de plein fouet, et Toesen saisit le moment juste avant pour lâcher sa prise et rouler sur le goudron, ne sentant que quelques contusions, rien de bien plus méchant. Le lampadaire se plia sous le choc, tandis que l'engin fut arrêté net. Un instant, le Gangrel dut tout de même se poser une question, alors que le silence revenait : n'avait-il pas entendu une détonation, juste avant que la roue n'éclate ?